Toujours quelque chose à dire, à redire, je suis parano, et je calque les relations ratées des autres sur la mienne encore saine. Le jour n'est pas loin où la corde aura trop été tirée, elle sera rongée, bousillée.. Je me serais trop balancée avec.
Et si t'arrêter de te suspendre à cette corde. Elle ne supportera pas longtemps ton poids, augmenté de toute cette paranoïa infantile.
Connaître ses limites. Par coeur. Et pousser quand même, parce que si ça arrive aux autres, ça doit forcément m'arriver non ? NON !
Certainement pas. Je ne veux plus de ces larmes qui se nichent au coin des yeux quand je les ouvre enfin sur mes conneries sorties d'entre mes lèvres. Je ne veux plus de cette boule et de ce creux au ventre, signe d'une débilité sortie. Je ne veux plus entendre sa petite voix, signe de déception. Je ne veux plus de tout ça.
Je veux qu'il soit là, que je sois là. Pour nous. Me blottir contre lui et oublier la place que j'ai perdu près d'elle. J'ai paumé ma place, incapable de la retrouver, un lapin blanc me l'a piquée, je ne peux la retrouver.
J'me sens plus à ma place avec elle.
Mais j'ai ma place dans ses bras à lui.
Focalisation.
Serre-moi. Fort. Plus fort. Encore.
Que mes os se brisent.