Des litres et des litres de larmes. En pleurs, en cris, hurlant à la mort.
Le coeur brisé en mille et mille morceaux. Les mains crispées sur le volant. Les yeux sur la route, je ne vois rien. Je roule trop vite et je ne vois rien. Je m'en fous.
J'ai mal. Avoir mal un instant. Pour aller mieux plus tard. Mais quand ?
Avoir la gorge serrée, ne rien pouvoir avaler, forcer. Non. Estomac noué.
Avoir peur de l'avenir sans lui. Avoir peur de ne pas réussir à cicatriser la plaie béante qu'est devenu cet organe qui désaltère mes veines. Hurler. Encore plus fort. Hurler pour oublier la douleur, la peine. Hurler parce que putain, ça fait mal merde. S
savoir que c'était la seule solution. Le savoir. Au fond de soi. Tout au fond. Ne pas vouloir couper les ponts, vouloir le voir, le regarder rire, sourire. Vouloir une entraide. Mutuelle. Vouloir qu'on s'en sorte à deux.


Garder les poings serrés.

A s'en déchirer la peau.
 

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[Tellement de chansons qui tournent dans ma tête..]