Dimanche 29 juillet 2007 à 21:36

Juste la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Et ma bonne humeur qui s'envole.
S'enfuit..
Place à l'amertume.
Concessions qui ne servent à rien.
Je sais pourtant que je persisterai.

Toujours.
+ un jour.





[ Noir Désir - Le Vent L'Emportera ]

Mercredi 25 juillet 2007 à 21:39

Oh My Fucking God.

Juste ça. Putain de bordel de merde.
Ca valait la peine de niquer des Converse. De marcher, plutôt de patauger dans des kilomètres de boue, de foutre en l'air mes futes. Ca valait la peine de glisser, d'avoir peur de pas pouvoir y arriver devant cette scène. Vraiment. Et puis.. Le voir, l'entendre pendant 1h30.Cette voix.. Qui a le pouvoir de m'envoyer en l'air, sans aucun contact physique.. Juste l'écoute. Juste ça.. Juste un putain d'orgasme qui annihile la douleur des mouvements de foule qui me pète le dos.

Juste lui. Et moi.

Et 60'000 personnes.



[ Ses riffs incessants qui se répercutent aux 4 coins de mon cerveau ]



Vendredi 20 juillet 2007 à 17:05

Dans un mois..
Dans un mois j'ai 22 ans. Et quelques heures.. Dans un mois j'aurai vécu 8030 jours. Dans un mois je ferai le bilan de ma vie, de ces 22 années qui sont déjà passées.. Dans un mois je me souviendrai comment c'était, quand j'étais petite. Dans un mois, on sera un lundi, je commencerai ma semaine de travail, comme toutes les semaines.. Dans un mois j'aurai 22 ans, et je ne me rappelle même plus comment on fête un anniversaire.. J'ai oublié. Ou alors je ne veux pas m'en souvenir. Dans un mois j'aurai 22 ans, et j'imagine que je serai ailleurs, où tout est plus beau, avec ceux que j'aime, je sourirai, je rigolerai, je resplendirai.. Ouais. Un bien joli rêve, pour un âge banal.

Dans un mois j'ai 22 ans.

Et alors ?

[ The Sick Puppies - All The Same ]

Lundi 16 juillet 2007 à 13:58

Nobody loves me
Yes it's true
Not like you do.

Dis.. Pourquoi j'ai peur alors ? Pourquoi je me sens obligée de te compresser, t'étouffer.. T'isoler.

Alors voilà.. Un Mea Culpa en bonne et due forme.

Commencer par m'excuser d'être ce que je suis, de te vouloir juste pour moi alors que tu es déjà bien plus présent que bien des gens autour de moi. Désolée de vouloir être dans tes bras, quand ça va pas, de vouloir entendre ta voix pour une nuit sans cauchemar alors que tu es épuisé. Excuse-moi pour mes sautes d'humeur plus que désagréables, excuse-moi de te renvoyer ma colère dont tu n'es pas la source. Pardonne-moi de ne pas toujours accepter ce que tu es alors qu'au fond je le comprends, toujours vouloir être le centre non pas du monde, mais de ton monde. Pardonne ma dépendance, mon addiction. Etre perdue sans un signe de ta part alors que tu m'as écrit il y a 2h. Excuse ma jalousie envahissante, une telle peur de te perdre pour un si grand manque de confiance en moi. Désolée de toujours chercher à interpréter tes paroles, qui finalement ne veulent dire rien de plus que leur sens initial. Désolée d'être compliquée, de t'étouffer quelques fois.. Excuse mon impatience alors que toi, tu fais preuve d'une patience conséquente avec moi. Excuse ma peur et mes pleurs injustifiés.

Je t'aime. Et ça c'est la seule chose que tu doives garder en mémoire. Je t'aime avec chaque terminaisons nerveuses de mon corps, chaque millimètres carrés de ma peau. Tu es en moi.

Je tenais à le mettre ici ce mail que tu as reçu. Preuve de mon bon vouloir.. Cet exécutoire qui raconte un an et quelques mois de ma vie, c'est le seul journal que j'ai et qui relate tout sans déformation aucune.

Mon coeur, mon âme.. Sache que tout mes défauts font partie de moi, tu en as déjà étouffé beaucoup, les as dissipés, les as annihilés.. Certains survivent encore à cause du plus grand d'entre eux qui les nourrit.. Il se nomme le doute. Dont je suis la seule fautive. Doute de moi, de mes capacités, d'avoir la chance d'être avec toi et de pouvoir dormir dans tes bras.

Ne pouvoir faire qu'une chose.. Ecrire ce qui me fait mal. J'ai mal quand je te fais du mal, et j'ai mal quand je te dis des mots que je ne voulais pas et que, tu ne le sais pas, je ne le montre pas, je regrette aussitôt.  J'ai mal à chaque fois que je pense que tu peux vouloir me quitter, alors qu'il n'y a aucune raison.. Jusqu'à aujourd'hui. Je sais que la liste de mes écarts est relativement longue, et j'espère que tu as encore un peu de force pour me pardonner tout celà. Pour avoir encore un peu confiance en mes dires, pour croire que tout ça, je vais le balayer.. Les tuer si besoin est. Je sais, je sais.. Phrase trop souvent prononcée.. Et faits pas assez réalisés. 

Mais voilà.. Prendre les choses en main, pour sauver mon coeur. Je te promets, et toi seul sait à quel point je respecte les promesses.. Et à quel point je demande qu'elles soient respectées.. Je te promets d'arrêter ma parano, de redevenir celle que tu as connue et dont tu es tombé amoureux. Respecter tes engagements et me mettre en arrière-plan, le temps d'un soir, d'une heure.. Je serai toujours là, quoiqu'il arrive. Je serai présente mais compréhensive.

Nobody loves you
Yes it's true

Not like I do.

[ Guano Apes - Kiss The Dawn ]

Lundi 9 juillet 2007 à 15:47

Tu veux que je décrive comment ce que j'ai ressenti, comment choisir les bons mots pour exprimer cette folie qui m'a retourné le corps, le coeur et l'âme ?


Plonger dans ses yeux qui n'en avaient que faire de ma présence, essayer d'infiltrer son âme autant que sa voix l'a fait. Impossible. Il y arrive, moi pas. Avec des mots j'ai le coeur qui bascule et les glandes lacrymales qui s'agitent, qui laissent échapper de l'eau salée, elle qui trouve si vite le chemin de mes joues pour se noyer au sourire béat qu'arbore mon visage.

Je n'ai que faire de la douleur qui prend peu à peu possession de mon dos, de la chaleur qui trempe doucement mon t-shirt. A ce moment là, il n'y a rien qui puisse me faire décoller les yeux de la scène, de cette voix, ces doigts qui parcourent avec tant de talent les guitares échangées les unes après les autres, nul ne peut détourner mon regard du sien, qui ne fixe rien, nul ne peut.. Ou presque.. Il y a lui, là, derrière moi qui y arrive sans problème, qui n'a pas besoin de se battre contre mon phénomène présent devant moi, à quelques mètres.. Il est conquis, je le sens et le vois, je lui ai filé mon virus, ma seringue.. Il est fasciné, dompté par lui là, qui crie qu'il nous encule.. Et nous on crie aussi, parce que putain on attend que ça..


Well, Brian.. It's time..


To die ?




[
Brian... Sa voix, partout en moi ]

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