Dimanche 28 décembre 2008 à 22:42

I need...
I need more inspiration.
Dreams. Some sleep. Time. Ink. Pen. Paper. Ideas. Chocolate. Bubbles. Make-up. Games. Wifi. Time. Clouds. Time. Snow. Motivation. Opportunity. Black. Stars. Chaos. Pictures. Money. Trips.

Avec des "si" on mettrait Paris en bouteille.

Et alors
C'est si improbable que ça, la Tour Eiffel dans la flotte ?

Pis c'est joli, le verre.


http://haemogl0bin.cowblog.fr/images/blackwhite.jpg
[ Tchaïkosvky - Le Lac Des Cygnes ]

Jeudi 11 décembre 2008 à 0:41


Y'a des jours, la semaine, où je me fais chier. C'est comme ça. C'est mon état qui veut ça.
Alors je pars à la recherche de trucs qui ne sont pas encore faits.
Pas encore décidés. Pas encore au stade de la question. Pas encore en réflexion.

Si c'est pas pour aujourd'hui... On verra bien demain.

Je fais ça pour m'occuper. Je prévois, certes. Mais pas à si long terme.
Oh évidemment, j'aimerai bien. Mais le temps viendra.
Alors pourquoi je cherche un appart' où nous pourrons être heureux ?

Pour entretenir le rêve, pour le prolonger, pour en faire véritablement partie, pour y croire.
Pour passer le temps, aussi. Pour ne pas voir s'égrener ses journées sans fin. Pour ne pas plus penser que j'en ai marre d'être inactive. Et ne rien pouvoir y faire pour en sortir. Ou alors si peu.

Y'a pas de projets dans mes actes.
Et j'en ai pas peur de mes actes. Je veux pas déclencher de trouille. Finalement, c'est ma façon d'anéantir le temps.
Ca viendra quand ça viendra. Un jour. Lointain ou pas. Ca viendra.
C'est tout.

La patience est la meilleure des vertus.
Et ben.. Ca va être long hein.

[ Tétard - On Verra Bien Demain ]

Lundi 8 décembre 2008 à 15:24

Ne pas se sentir bien. Ne plus se sentir bien. C'est quoi ce malaise qui m'assaille dès le matin ? C'est quoi cette impression d'étouffement ? Ne plus être soulagée de rentrer à la maison. Retrouver la chaleur du radiateur mais pas celle du foyer. C'est quoi ce bordel ?

Ce bordel c'est ça. Environ 1m60 pour 100 kgs. Un faciès veule et vomitif. Des cheveux longs et gras, d'un noir passé. D'un noir fatigué. Une odeur de graillon. De friture. De poisson. Toujours à se balader en jupe, en truc minis, pulls informes et tachés de couleurs, comme une mauvaise toile. Ce qu'elle est. Une ébauche ratée. Avec sandales claquantes et énervantes ou pantoufles en forme de chien. Mignon à 5 ans, ridicule à 50 ans. Une voix nasillarde et haut perchée, un rire tel celui d'une jouvencelle pré-pubère.  Pour moi c'est l'image du chaos. Mais voilà. Je ne suis pas seule, et pour mon père c'est l'image de l'amour. Gerbant.

Cette situation me rend malade. Malade de voir que je n'ai plus le droit à la parole, que mes droits se sont envolés et que le silence reste mon plus grand pouvoir. Pouvoir de pacotille. Les paroles et les faits de l'être divin en sont revenus à ce corps gras qui me pourrit l'existence.

Me pourrit la vie, mes relations. La rend insupportable, pour moi pour les autres. Tout le temps nerveuse, peureuse, à cran. Méchante. Devenir méchante pour combler un putain de mal-être du à une autorité parentale rendue incompétente par un rajeunissement excessif.

C'est vrai, des fois j'ai envie de baisser les armes, de les rendre, de les échanger, de les vendre, de m'en débarasser. Ne plus rien penser. Agir comme un robot en attendant un ciel plus bleu. Ne plus rien penser, et assister, désolée, à la métamorphose de l'appartement qui m'a vu grandir depuis 23 ans.

Mais tant que j'apercevrai un coin de paradis au bout de l'enfer, je résisterai. Tant que mes yeux verront l'eau, les arbres, les feuilles, ses yeux. Tant que mes oreilles entendront la musique, classique, rock, et son sourire. Tant que mes doigts toucheront la neige et l'écorce, sa peau. Tant que je ressentirai au fond de moi, un soupçon de volonté, jamais, jamais je n'abandonnerai.
Tant que je pourrai la faire chier, je le ferai. Et si je dois me faire engueuler pour ça. Tant pis, ça en vaudra le prix.

D'icije ne peux que me faire la promesse, que de vous faire la promesse, à vous mes amis, à tous ceux qui croiseront mon chemin et qui en vaudront la peine, à toi qui me supporte depuis plus d'une année et demie, de ne pas vous prendre à parti dans cette histoire, d'oublier cette noire partie de mon existence quand je suis avec vous, et de rester celle que vous avez connue et reconnue. Le sourire aux lèvres et la tête pleine  de chansons

And if my wish comes true, I'll never see you again.
Oh oui, dégage.

[ Abba - Chiquitita ]

Samedi 6 décembre 2008 à 18:37

J'aimerai comprendre. J'ai vraiment l'air si naïve que ça ?
Si conne ? Si simple ? Si gentille.
Les gens pensent-ils sincèrement qu'il suffit de me faire sourire une seule fois, pour que j'reste en l'air ?
Je me demande.
Et pourtant. Pourtant je suis bien plus maligne que j'en ai l'air. Calculatrice et extrêmement sur mes gardes.
Je jauge toujours la situation. Toujours. Je n'avance jamais les yeux fermés.

Alors pour toi, pour toi, et pour toi...
Pour tous ceux qui seraient tenter de se foutre un peu trop de ma gueule.
Une fois de plus.

Faites bien gaffe.
Vraiment.
Regardez toujours derrière vous.

Parce que les contes de fées, y'a longtemps que j'y crois plus.

J'aimerai y croire.

 
[ Le tumulte dans mon cerveau, au creux de mon ventre, partout, qui rugit ]


<< Page précédente | 1 | Page suivante >>

Créer un podcast