Dimanche 30 septembre 2007 à 21:27

Le hockey.

J'savais pas trop ce que c'était. A part ce que j'ai pu voir à la TV. Ainsi que ce petit bout de match que j'ai pu voir il y a quelques temps.

Et là.. Là j'ai l'abonnement qu'il m'a offert. Partager sa passion avec moi.

J'avoue.. J'avoue que la première fois je n'étais pas très emballée.
Cette grande patinoire qui m'était inconnue, le froid, l'odeur de la glace, l'ambiance bruyante, presque à vous donner un mal de tête.. Et malgré tout ça.. Un jeu fascinant, passionnant..

Samedi soir ce fut mon deuxième match. Je le comprends mieux maintenant. Sentir mon coeur qui s'affole, ma respiration qui se fait plus rapide, cette boule au ventre. L'adrénaline par procuration. Quel sentiment bluffant. Voir les secondes s'égréner. Et avoir peur qu'ils ne gagnent pas. Et avoir chaud après la victoire. Et tout ça.

C'est wow.

Finalement.. C'était une bonne idée.

Bon c'est quand le prochain match ?





[ ACWL - La Tête Dans Les Etoiles ]

Dimanche 30 septembre 2007 à 19:57

Démarche de pute où les fesses cherchent et ne savent pas de quel coté se fixer.. Gauche ou droite ? Baskets pour altérer cette impression de pétasse, mais le maquillage élaboré, les ongles manucurés et les lunettes de marque ne trompent pas.

Ca à des attitudes de mec. Un langage qui casse cette image de baby doll. Ca parle fort au téléphone. Ca commence et ponctue ses phrases d'un "mec", alors qu'au fil de la conversation, on se rend compte que l'interlocuteur qui visiblement ne sait pas quelles chaussures mettre est une "fille".

Gamines sur-protégées qui trouvent dans cette rebellion, un sentiment de puissance. Pétasses d'une autre dimension. Preuves vivantes d'une déchéance à laquelle on s'attendait, sans rien y faire.

Ca joue les innocentes, ça ne couchent pas avant le mariage, mais connaissent et pratiquent déjà toutes les positions du Kamasutra et plus encore, ça joue avec Hello Kitty devant les parents et avec un gode par derrière... Baby Doll de pacotille.

Slut Baby Doll.


Mec le jour, pute la nuit. Respectée et crainte la journée. Et violée en soirée. Ca écoute des tubes "à la mode", ça s'abrite sous le parapluie de Rihanna, se déhanche lascivement sur une enième merde de 50Cent.

Et ça se plaint. De tout. De la société dont elles usent et abusent.

Un toit, au chaud, de l'argent en suffisance, une scolarité normale, peut-être même poussée si le dirlo accepte les pipes, seul moyen pour elles de s'élever... Se foutre à genoux, et s'en prendre plein la gueule.. De foutre. Un mec qui change chaque 3 semaines pour la version lobotomisée du précédent. un écran plasma, peut-être même un dans leur chambre, un PC, un PC portable, internet, un OGO, des fringues de marque à n'en plus finir, des shoes à ouvrir un musée, un iPod, un téléphone portable dernier cri...

Et ça se plaint.

Ca se plaint de se faire défoncer sur une chanson de J-Lo, mais pas sur celle qu'elles aiment...

va le monde ?

Pas loin.



[ The Kills - I Hate The Way You Love Part I & II ]

Lundi 24 septembre 2007 à 18:35

Ya plein de photos qui dorment dans mon DDE. Y'a plein de photos qui voudraient bien être vues, exposées à la lumière du jour. Y'a tout une partie de moi qui aimerait partager cette passion naissante. Même si c'est de plus en plus "fashion" de faire de la photo.

Je suis une Fashion Victime.
Vraiment ?

alors j'ai mon style, mes pensées, mes idées noires, mes sourires secrets... Plutôt oui.
Ne pas être comme tout le monde, tellement être différente qu'en être banale ? Ou justement pas ?
Je doute. Je pense.

Je réfléchis à beaucoup de choses.

Trop de choses. Et j'en ai mal de pas avoir la réponse, de pas la trouver, ou de pas creuser assez profondément pour la chercher. J'en ai l'appétit coupé de pas savoir la vérité, de pas savoir voir la réalité.

Est-ce que j'en suis capable, est-ce que je suis à la hauteur de la tâche, de cette passion ? Est-ce que je dois faire comme tout le monde et "exposer" sur deviantart ? Est-ce que ça en vaut la peine ? Est-ce que je vais pas être déçue ? Ne prendrais-je pas la critique d'un pro comme un prétexte d'abandon ?

Il ne me semble pas l'avoir fait avec le dessin. Ne jamais abandonner ce crayon qui forme mon extension et finalement me complète. Et donc ne jamais lacher cet appareil photo, certes banal, mais qui est, et qui va, avec moi faire des photos dont je serai fière. Parce que finalement je m'en fous de ce que pense les gens.
J'ai toujours vécu comme ça.
Je vois pas pourquoi ça changerait.

Je doute de moi. Du temps qui passe, aurais-je suffisamment de temps pour tout ça ? Pour tout ce que je veux encore faire ?
Si long et pourtant tellement rapide.

Et lui ? Saurais-je lui montrer à quel point il m'est important ? A quel point il a changé les couleurs de ma vie ? A quel point je suis bien avec lui ? A quel point.. Je l'aime tout simplement..

Je sais pas. Je doute. Et j'y pense.
Le sait-il, le voit-il, est-ce que je le montre assez ?

Je veux pas qu'il se lasse, je veux pas qu'il s'embête. Je veux juste continuer sur ce bonheur qu'on a construit.

Je veux encore prendre des photos de lui, de moi, de lui et moi, de nous, ensemble. Témoignages muets et numériques de ces moments exceptionnels.

Et les montrer au monde ?




[ Joseph Hellmesberger - Danse Diabolique ]

Lundi 17 septembre 2007 à 11:34

6.
A la base c'est un chiffre que j'aime pas.
Je préfère le 5 moi.
Le 6 c'est tellement tout et rien à la fois.
La meilleure note possible dans mon système scolaire helvétique. Le but à visualiser et surtout à atteindre. Synonyme d'argent économisé facilement ou durement, gagné à coups de 5.- par note. De 6. Evidemment. Sans oublier le 69, double six, juste un à l'envers. Nombre du sexe et de la pornographie. Nombre de péché diraient certains. Et 666, reflet du diable, du mal, de Satan. Nombre de toutes les peurs, de tous les vices, le six.

Non, j'aime pas ce chiffre.

Mais.
Là c'est pas pareil.
Là c'est 6x30, ça fait beaucoup ça, 6x30.
180.
180 jours. Remplis. Bien remplis.

Remplis à ras bord, de tout ce qu'on peut y mettre. Remplis de rire, de mains, de discussions, de sourires et de yeux bleus. Remplis de chants, de paroles rassurantes, de délires et de photos. Remplis de courses, de kilomètres, de voyage. Remplis de concerts et de ricochets, de glaces et de chocolat, de Fanta Mangue et de ventres trop pleins. Remplis de larmes, de déceptions, de cris, d'engueulades, de "je boude". Remplis de rose comme de gris, de noir comme de blanc. Remplis de câlins et de tapes.

Remplis de vie.

A deux.

Et continuer à le remplir parce que ça nous donne des ailes, parce que c'est bien, parce que c'est ce qu'on voulait, parce qu'on apprend l'autre. Parce qu'on se découvre toujours plus. Parce que...
Parce qu'on se transforme en guimauves, parce qu'on s'en tape d'avoir l'air ridicule, rien à foutre d'être mielleux de temps à autre, aimer l'être et tout faire pour le rester.
Alors ouais. Continuer à le remplir ce gros vase.

Même si il est déjà à ras bord.

Ca débordera c'est pas grave.





[ Michael Ribiat - Intermezzo ]

Jeudi 6 septembre 2007 à 22:33

FAIRY TALES
ARE
SAD STORIES.



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