Dimanche 30 mars 2008 à 22:26

Un lac, son quai, des gens. Par centaines.
Ca sent les frites et le hot-dog, la mayonnaise et le ketchup, ça sent l'eau et le soleil et j'entends en sourdine, une vieille chanson que j'écoutais, gamine.
Des bribes de conversations, des cris, des personnes dans leur monde. C'est coloré une foule..

Et il y a les enfants. J'aime pas trop ça moi, enfin si. Mais du moment que c'est calme que ça pleure pas, que ça geint pas, que ça crie pas, que ça court pas.. J'aime pas le chahut, mais pourtant j'adore les regarder. Ils sont fascinants.
Là, dans leur univers, avec leurs buts du moment, leurs pensées, leurs jeux, une bulle. Fermée mais pourtant bien ouverte sur le monde.


Je crois que je jalouse les enfants en fait. Je les jalouse parce que moi j'ai perdu cette insouciance qui les caractérise, celle dont ils ont le secret, celles qu'ils savent encore garder.

Le monde est à eux. Et moi. Moi je sais que le monde ne m'appartient plus, qu'il n'est plus à moi et que je dois le partager avec des millions de gens autour, tous plus déprimés les uns que les autres.

Heureusement il y a le soleil, le vent.. Les éléments qui me renvoient mes souvenirs dans la gueule. Ce qui fait que j'ai un peu abandonné le noir pour repeindre mes murs.

Il y a ça.

Et puis il y a son sourire.






[ Mauss & Charlie - Je Recherche ]


Jeudi 27 mars 2008 à 20:15

Dis,
Tu crois que les paillettes, elles ont un goût de paradis ?
Si on en saupoudre un cupcake, ça aura des allures d'Eden ?
Si on en mange, il nous poussera des ailes ?

Colorées, minuscules, brillantes..
Dis, ça aura un goût de paradis alors ?

Hein dis ?



[ Yo La Tonga - Moby Octopad ]

Lundi 17 mars 2008 à 11:51

17 mars.
Une date qui n'avait pas d'importance avant, une date qui était comme toutes les autres, qui passait, que j'oubliais, la journée finie.
Le 17 mars c'est la Saint-Patrice, me dit un calendrier français.. Mais comme on a pas les mêmes saints au même moment.. Bref.

Le 17 mars avait un goût de tous les jours, insignifiant. Et puis..
Et puis ça m'est tombé sur le coin de la gueule. Comme ça PAF. Rien vu venir. Et le 17 mars 2007, il s'est avéré que je n'étais plus seule dans ma vie, mais que quelqu'un s'était mis à la partager avec moi. Un couple, j'étais devenue un couple.
Deux corps, deux têtes, deux personnalités, 4 mains. Un couple.
Et là, assis sur notre blanc, le bonheur s'est posé au-dessus de nous. Oh je dis pas.. Y'a eu des bas, y'en aura encore. Sans ça, le rose nous étoufferait.

Y'a eu des rires, des larmes, parfois les deux en même temps, des baffes, des cris, des câlins, des bisous, des chatouilles, des musiques, des paroles, des chansons., des coups de gueule et des coups de coeur, des visites, des festivals, des soupers, des balades, des photos, plein de photos, des kilomètres, de l'encre, des aiguilles, du massepain, d'innombrables séances de cinéma, des bars, des verres, des glaces, du chocolat, des ricochets, des lacs, des messages, des appels, des écrits, des dessins, des peurs, et caetera.

Il y a eu toi, moi. Entiers. Sans se cacher, sans se demander ce que pensera l'autre.
Et maintenant, un an plus tard, on est , on se regarde, et je retrouve la même lueur, tu me souris et je souris, tu ris et mes yeux brillent de te voir heureux. Entiers. Sans se cacher.

17 mars.
Un an que tu m'as ramassée sur un parking.

17 mars.
Il y a toi, moi.

Nous.

Pour toujours plus un jour.

[ Matmatah - La Cerise ]

Dimanche 9 mars 2008 à 23:14

J'ai vu ces traits se dessiner sur ce corps que j'aime tant regarder, parcourir, toucher. Magnifiquement posés sur les contours de ses os, muscles, anatomie. J'ai vu se créer sous mes yeux, ce qui lui tenait tant à coeur. J'ai vu son témoignage, sa preuve d'amour se matérialiser devant moi.

Par la pression exercée, j'ai failli perdre mes doigts. Esthétique douleur. J'ai vu son visage se crisper et ses poings se serrer. J'ai vu son dos se faire encrer, martyrisé, malmené.

Je suis fière de lui. Fière de son dragon.

Fière. Comme un paon.

Ce dragon qui lui colle à la peau, qui lui correspond si bien. Ce dragon... Là pour l'éternité, déployé sur ses omoplates.

Ce dragon que j'ai aimé au premier regard.
Comme lui.

Ce dragon que je regarderai avec amour, désir.
Comme lui.

Ce dragon c'est toi. Complètement. Il t'habite.
Et j'aime cet ensemble.

J'aime.

Toi.



[ Ginzhu - Dragon ]

Dimanche 9 mars 2008 à 22:54

C'était pas prévu.. Pas du tout. C'est arrivé comme ça. J'en suis tombée amoureuse. Dès que je l'ai vue. Exposée, sur papier glacé, prête à se faire encrer en moi.

Il m'a dit qu'elle m'irait bien. Je le crois aussi, j'en suis persuadée.

J'en rêve, elle m'a ensorcelée.

Je l'aurai.

Je veux ressentir ce qu'il a ressenti ce vendredi.. Fierté, orgueil.. Douleur.
Encore une fois... Avant la prochaine.

Je l'aurai.

Il le faut.

[ Incubus - Drive ]

<< Page précédente | 1 | 2 | Page suivante >>

Créer un podcast