Dimanche 26 août 2007 à 22:44

Du chaos naît une étoile.

[ Charlie Chaplin ]


Lundi 20 août 2007 à 21:11

20 août.
C'est marrant quand j'écris cette date, automatiquement s'ajoute un 1985 derrière.
Date anniversaire, date "spéciale", date immuable, qui revient chaque année. Date estivale qui m'a posée des problèmes pour organiser les goûters d'anniversaire étant gamine.
Date de rentrée aussi, pour certains.

Date..
Date redoutée autant qu'attendue. Voir défiler les chiffres, et ne rien pouvoir faire pour les arrêter. Essayer de préserver un peu de son innocence en regardant des films qui me font encore rêver et pleurer, garder précieusement cette petite part d'insouciance qui ressurgit des fois de je ne sais où. D'un sourire, d'un regard, d'un geste, d'une odeur, d'une parole, d'un souvenir.

J'ai 22 ans. Aujourd'hui.

Et alors ?
Et alors je suis adulte, j'ai atteint la majorité internationale depuis un an déjà, je peux boire ce que je veux légalement, partout où je vais.

J'ai 22 ans. Aujourd'hui.

Et alors ?
Et alors je suis nostalgique de ce temps où mon âge commençait par un 1. Où je n'étais pas passé à ce deux qui va bientôt grandir pour évoluer en 3.

J'ai 22 ans. Aujourd'hui.

Et alors ?

Et alors rien.




[ Pan's Labyrinth - Long Long Time Ago ]

Dimanche 19 août 2007 à 21:04

Je pensais pas..
Vraiment pas.. Qui aurait pu me dire, me prévenir ? J'pensais pas qu'un concert d'Indochine c'était aussi chaotique. Presque violent..
Une arène pleine à craquer, ça pousse, ça crie, je sais très bien ce qu'ils ressentent, ils ont besoin de lui et de sa voix, de le voir en vrai.
Je sais pas ce qui m'attend, et j'attends.
Il arrive.. Et je me fais écrasée, projetée, prise entre les gens qui hurlent leur bonheur et sautent leur jouissance.
C'était pas si calme que je l'aurais cru.

Lui sur scène à s'égosiller, lui derrière moi à me protéger. Epargner mon corps, mon dos, mes jambes au détriment de ses membres.

Parce qu'il voulait les voir, parce qu'il les aime. Parce que je voulais lui faire plaisir.

Voir les spots se réfléter dans ses yeux, voir le bonheur se lire sur son visage.

Et en sourire.



[ Indochine - Adora ]

Samedi 18 août 2007 à 17:37

Prends-moi pour une pomme, y'en a encore plein l'arbre !

Lundi 13 août 2007 à 20:27

"J'ai peur.
Pas pour vous, ni pour elle et encore moins pour lui. J'ai peur de ce vide qui m'emprisonne heure après heure. De cette faim que je ne peux rassasier, faute de moyen. Faute de matière, faute de goût. Pas le bon aliment, pas la bonne bouchée.
Ce vide qui me plonge dans une torpeur blanche.
Lui qui n'en a pas conscience, qui s'en fout de sa vie, lui qui est loin de moi. Je lui parle tous les jours. Je le sens avec moi, autour de moi, tel un manteau. Il m'entoure de ses bras, plonge dans ma nuque et me dit ces mots que je meurs de ne plus entendre, que je n'entends déjà plus.
Mon sourire est factice. Ma joie, masque de verre. De ce verre blindé qui n'explose pas. Blindée refermée. Seul lui sait trouver la clé qui m'ouvre, qui me libère de cette opression croissante. Qui m'étouffe, toujours un peu plus au fil des aiguilles qui tournent.
Il fait mon bonheur. Son manque, mon malheur et mes larmes. Douleur incessante qui me crève de haut en bas, tous les jours. Aucun répit, aucune relâche. Il me hante continuellement : son parfum exposé sur tous les cons croisés, son regard sur tous les visages de petits blaireaux qui ne valent pas la peine que je pose mes yeux sur eux. Sa voix qui transperce mes tympans, je la retrouve dans chaque bouche remuante de chaque pédé qui ose me parler. Economise ta putain de bave, je ne compte y mettre ma langue, tu me fais chier, je te dégueule de ne pas être lui, tu n'est pas lui, tu ne le seras jamais. Fous-moi la paix, lâche moi, je ne serai pas ta pute ce soir, ni les soirs suivants, jamais.
J'ai mal. Mal au verbe être, mal partout et nulle part. Garde-moi près de toi.
Serre-moi"

"Elle. E-L-L-E. Mon problème, ma solution. Je la hante, la persécute de mon absence, lui fait mal. Je la vois. Partout dans mes bras. A mon bureau, sur moi, en elle. Belle. C'est mon utopie.
Si tu savais mon coeur comme je souffre de te faire subir tout ça. Comme j'ai mal de ton manque. Pas d'autre choix, tu le sais, tout comme moi.
Mon beau fantôme, ma belle hantise, pardonne-moi, je m'en veux de te couvrir d'une écharpe de froideur et de rejet chaque matin, te quittant après une de nos nuits de merveilles. M'éloignant après c'est étreintes qu'on ne partage plus qu'en songe. Partir dès les premières lueurs de ce soleil qui me détruit.
Désolé. C'est ma seule arme pour panser ce vide, plus ne plus y penser quelques secondes.
Tu sais. J'ai peur. Même si le contraire se lit dans mes mots.
Me pardonneras-tu de te cacher ma peine ?"

"C'est déjà fait. Je suis en toi, dans ton esprit, je lis tes craintes et répugne ton mal. Je ne peux que repeindre un court instant ton esprit de bleu, d'amour, de tendresse, de tous ces sentiments mielleux qu'on se refuse à ressentir réellement.
Chaque couleur appartient à un sentiment. Elles disparaîtront ces couleurs, chaque fois que tu baisseras les yeux vers ce sol prêt à t'engloutir.
Et moi... Je repeindrai inlassablement, chaque fois différemment, chaque fois plus amoureuse que jamais. Essayant en vain de foutre à la porte ces sentiments qui te rongent. Tout ça qui fait ma douleur.
Je te protège à distance. Sens-tu mon souffle dans ta nuque ? Mes bras autour de toi. Ma langue qui s'immisce en toi.
Accepte moi dans ton esprit."

"Le temps qu'il faudra tu resteras là-haut, dans le fond de mon âme, dans le tiroir de mes sens, qui s'éparpille loin de toi. Tu déchireras le voir noir qui me couvre de minute en minute, éteignant cette flamme qui t'a séduite, que j'ai à tes cotés, l'évinçant de mon regard, ne laissant que les cendres de souvenirs passés, ancrés de mon présent. Tu me consumes par ton absence. Ta voix brûle ma peau.
Laisse-moi te voir, t'admirer, me languir de tes yeux gris.
Laisse-moi te songer dans mes nuits noires.
Rejoins-moi, tends-moi la main, viens dans mes bras, viens dans mon rêve."

"Tiens bien ma main, serre la. Dis-moi ces mots qui me manquent, j'en meurs de ne plus les entendre, envoie-moi de tendres messages, fais parcourir tes doigts sur mon visage, fais glisser ta bouche dans mon cou, prends moi dans tes bras, garde moi près de ton coeur, retiens-moi dans tes songes. Embrasse-moi, doucement, sans affolement.
Réveille-toi à coté de moi."

"Ouvre les yeux. Ouvre tes beaux yeux que je puisse y plonger, m'y noyer. Je suis là. Drapé autour de toi, te regardant, te souriant, frémissant à chacun de tes gestes, soufflant doucement, basant ma respiration sur la tienne.
Réveille-toi mon coeur. Ma peau collée à la tienne, mon coeur s'envolant dans tes rêves.
Je voulais te dire, avant que le soleil ne se lève, et que la nuit ne me reprenne en otage.. Je t'aime."

Octobre 04.

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