Je me suis toujours dit que le stress, c'était pas pour moi.
Grossière erreur. Monumentale.
Je suis tellement stressée que mon corps réagit. Il n'est pas d'accord. N'aime pas ce stress. Stress devenu malsain. Qui prend le contrôle de mon existence et ne laisse plus la part aux rêves.
Je ne rêve plus. J'attends.
Des réponses, des actes, des faits. Je suis en suspens.
Sauf que le suspense, c'est bien dans les films, pas dans ma vie. Ce n'est pas un film.
C'est la réalité. Réalité qui ne me plaît plus. Vouloir changer. Mais pour ça, il faut attendre des réponses. Des réponses importantes, qui changeront mon existence actuelle, la rendront plus belle, plus colorée.
Loin de cet air renfermé qui m'asphyxie jour après jour.
Loin de cet appartement qui ressemble plus à un clapier depuis bientôt un an.
Loin de cette identité paternelle qui finalement s'en fout. S'en fout tellement qu'il oublie que sa fille mange, des fois.
Loin de ça. Loin de ce que je ne peux plus supporter.
J'ai des projets, mais sans papier, ils s'envoleront en fumée.
C'est ma solution finale.
Papier, prendre mes jambes à mon cou et courir.
Loin. Très loin. Ne jamais me retourner. Il n'y a rien à regretter.
Ou alors que des remords. Remords de n'avoir pas su être à la hauteur, et me faire éclipser par un gros tas de graisse venu du Sud.
Mais après tout.. Est-ce vraiment ma faute ?
Est-ce vraiment un manque de capacité de ne pas pouvoir faire face à ça ? Oh bien sûr, j'ai essayé de le contrer.
En vain. C'était toujours moi la conne.
Ca l'est toujours.
Et c'est triste. Vraiment. J'ai 24 ans. Et on ne me prend pas au sérieux. Non, évidemment. Tout ce que je dis c'est de la merde, je "ne me rends pas compte", je dis "des conneries". Ca serait vrai, si je n'étais pas la seule à tenir le même discours. Mais non, tous des cons. Juste sa parole de connasse qui a de la valeur.
Pathétique.
Pathétique figure parentale qu'on me montre là. Ne pas s'en rendre compte. Il respire le bonheur. C'est bien.
Mais apparemment, moi, je n'y ai pas droit. Au bonheur.
Reste à terre toi. C'est ta place.
Etoile déchue.
Mais pourtant. Je suis la clef.
La clef de tout.
Et ça, il sera trop tard, quand il en prendra conscience.
Clef envolée, cachée. L'étoile filante aura filé.
Loin.
Tout droit jusqu'au soleil.
Première constellation à gauche.
Grossière erreur. Monumentale.
Je suis tellement stressée que mon corps réagit. Il n'est pas d'accord. N'aime pas ce stress. Stress devenu malsain. Qui prend le contrôle de mon existence et ne laisse plus la part aux rêves.
Je ne rêve plus. J'attends.
Des réponses, des actes, des faits. Je suis en suspens.
Sauf que le suspense, c'est bien dans les films, pas dans ma vie. Ce n'est pas un film.
C'est la réalité. Réalité qui ne me plaît plus. Vouloir changer. Mais pour ça, il faut attendre des réponses. Des réponses importantes, qui changeront mon existence actuelle, la rendront plus belle, plus colorée.
Loin de cet air renfermé qui m'asphyxie jour après jour.
Loin de cet appartement qui ressemble plus à un clapier depuis bientôt un an.
Loin de cette identité paternelle qui finalement s'en fout. S'en fout tellement qu'il oublie que sa fille mange, des fois.
Loin de ça. Loin de ce que je ne peux plus supporter.
J'ai des projets, mais sans papier, ils s'envoleront en fumée.
C'est ma solution finale.
Papier, prendre mes jambes à mon cou et courir.
Loin. Très loin. Ne jamais me retourner. Il n'y a rien à regretter.
Ou alors que des remords. Remords de n'avoir pas su être à la hauteur, et me faire éclipser par un gros tas de graisse venu du Sud.
Mais après tout.. Est-ce vraiment ma faute ?
Est-ce vraiment un manque de capacité de ne pas pouvoir faire face à ça ? Oh bien sûr, j'ai essayé de le contrer.
En vain. C'était toujours moi la conne.
Ca l'est toujours.
Et c'est triste. Vraiment. J'ai 24 ans. Et on ne me prend pas au sérieux. Non, évidemment. Tout ce que je dis c'est de la merde, je "ne me rends pas compte", je dis "des conneries". Ca serait vrai, si je n'étais pas la seule à tenir le même discours. Mais non, tous des cons. Juste sa parole de connasse qui a de la valeur.
Pathétique.
Pathétique figure parentale qu'on me montre là. Ne pas s'en rendre compte. Il respire le bonheur. C'est bien.
Mais apparemment, moi, je n'y ai pas droit. Au bonheur.
Reste à terre toi. C'est ta place.
Etoile déchue.
Mais pourtant. Je suis la clef.
La clef de tout.
Et ça, il sera trop tard, quand il en prendra conscience.
Clef envolée, cachée. L'étoile filante aura filé.
Loin.
Tout droit jusqu'au soleil.
Première constellation à gauche.
[ Placebo - Kitty Litter ]