Lundi 5 avril 2010 à 21:01

Ils sont ?
Hein ?
Ils sont où ceux qui m'entouraient ?
Ceux qui me portaient ?
Ceux avec qui je rigolais ?

J'ai beau les chercher, je ne les trouve plus.
Ils ne sont plus à mes côtés. Ils se sont envolés.

Par ma faute.

Je les ai laissés s'éloigner.
Tout doucement, mais malheureusement, sûrement.

Et depuis, je me sens vide.

J'ai pu combler ce manque un certain temps, j'ai pu faire semblant de ne pas m'en préoccuper.
Oui j'ai pu.
Maintenant, je ne peux plus, je n'y arrive plus.
Je croyais que je pouvais me satisfaire ce que j'avais. 
J'ai eu tort. J'ai vraiment eu tort.

Mon problème, c'est que je vis dans le passé.
Ce chaotique passé qui m'a forgée.
Ce passé plein de rires, délires, peurs, pleurs.
Ma vie conjuguée au plus-que-parfait.
Mon problème c'est ça.

Les gens changent.
Les gens.
Pas moi.

Et ça...
Ca...
C'est une véritable malédiction.
Une ombre au tableau.
Une ombrelle sur mon visage.

J'aurais pu écrire et interprêter cette fade chanson de Julio Iglesias.
Ou du moins, les couplets.

Et c'est bien le souci...

Immuable.
Je reste immuable.

A vie ?


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[ Gossip - Heavy Cross ]

Lundi 5 avril 2010 à 20:23

De mes maudits, tu es le plus beau
Jeune, fougueux, malade, malheureux sot.
N'écoute pas les anges qui raisonnent dans leur tête
Le peuple n'a jamais pu reconnaître sa voix fluette.
Mais en toi, il règne en seul maître, coulant dans tes veines
Il vomit, hurle à travers toi, la noirceur qu'il traîne.
Toi jeune homme à l'avenir crayonné
N'aies pas peur que les divins esprits referment ta plaie.

Elle te nourrit de son mal-être constant
De tes mots, crachée sur un cahier blanc.
N'as-tu point conscience de ton génie juvénile ?
Toi au visage enfantin, lueur étrange dans ton regard vil.
Tu n'es à mes yeux de soubrette esseulée
Qu'un fade amas d'étoiles ratées.
 
De mes maudits, tu es au sommet
De mon sein, je te donne le lait.
Gage de ma fidélité dévouée
A toi pauvre étoile démembrée.
Je suis l'ombre te guidant dans cette lumière aveuglante
Ton respect si grand, ne me voit qu'en songes, belle amante.
Comme ton dormeur reste tranquille, assoupi
Je veille sur toi, tes oeuvres, ton esprit.
Dans mes bras tu retrouveras ces rimes
Qui ont fait de moi cet orgueil sublime.
Devient hautain et ironique
Ne cache pas ton air cynique.
Sois hargneux, que je sois fière de toi
Sois cru, comme si tu entrais en moi.


De mes maudits, tu es ma plus belle histoire de haine
Là où l'amour ne survit qu'avec peine.
Tu as su percevoir cette douleur qui me tenaille
Tu as osé fouiller dans le creux de mes entrailles.
Tu couches sur ces feuilles déchirées
Ma vie, futur, présent et passé.
Es-tu la muse de la muse elle-même ?
Tiens tu le fil, le ciseau, le rouleau de cette vie que je sème ?
Pernitieux jeu auquel j'adhère
Toi et moi bientôt en poussières.

De mes maudits, tu es mon ataraxie
Seul mon souffle suffit à ta vie.
La fin sera idéalement triste et douce
Dans mon ventre tu connaitras tes dernières secousses.
Que tu meures pour ne plus aimer que moi.
Moi qui te déteste,d'être, de ne pas me faire partager tes ébats.



[ 9 mai 2006 ]


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Dimanche 24 janvier 2010 à 23:22

J'aurais aimé prendre cette photo.
Qu'elle porte ma signature. Que j'en sois fière.
Qu'elle puisse montrer aux autres que je ne suis pas une incapable.
Que ce que je touche peut aussi avoir des airs mordorés.
Que moi aussi, j'y arrive.
J'aurais aimé prendre cette photo.


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Vraiment.
 

Vendredi 6 novembre 2009 à 13:25

Encore et toujours trahie. Il faut croire que les événements se répètent. Quelques personnes changent, mais l'essentiel est là. Et l'essentiel fait mal. Atrocement.

Le seul bien qui me reste au monde
Est d’avoir quelquefois pleuré.

Ce que Musset disait.. Ce que je proclame au 21ème siècle. On aurait pu croire qu'en entrant dans cette nouvelle ère, le chagrin n'existerait plus. Fi !
Il est , il persiste. Et si il me laisse tranquille, c'est pour mieux revenir me botter le cul.

Mais moi, j'en ai marre. Marre de me laisser marcher dessus. Mon petit 38 va lui montrer, à lui,, lui qui m'a prise trop longtemps pour une conne. Comment je sais me venger, me protéger. Et s'il le faut, partir. Partir la tête haute. Toujours.

Ma résignation à rester me fait horreur. Tant de lâcheté est inconcevable. Et pourtant... Pourtant elle est en moi. Et je préfère rester, souffrir, fermer les yeux et serrer dents et poings. Que partir. Partir et tout perdre. Perdre la lueur au bout de ce tunnel.

Mais s'il le faut, je le ferai.

Tu es prévenu.

Assume.
Pour une fois.


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Mercredi 21 octobre 2009 à 19:54

Mais vas y.
Oui, je t'en prie.
Prends moi bien pour une conne.
Comme bien d'autres avant toi.


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