Les doigts qui glissent avec facilité sur l'iPod Touch qui est mien. Exercice fastidieux au début.. S'y faire.. N'est-ce pas dans la nature de l'homme de s'habituer à tout ?
Choisir une chanson.. La lancer, et m'en prendre plein les oreilles. Le son à fond. Toujours. Ca n'vaut pas la peine sinon. Me faire éclater les tympans pour empêcher le reste de mon corps de partir en lambeaux.
La musique adoucit les moeurs. Mais pas l'esprit.
S'en prendre plein la gueule. Connaître cette phrase par coeur. En connaître la signification sur le bout des doigts. Humer son odeur et le voir arriver les yeux fermés.
Un mot de passe.. Un e-mail. La clé qui tourne. Et mon passé qui sort de sa boîte et m'éclate au visage. Un putain de passé. A la couleur noire, aux cicatrices rouges, à l'esprit torturé.
Changer de chanson. De plus en vite sur l'écran XXL de mon nouveau jouet.
6 pages, peut-être 8 pages de désespoir quotidien, chronique. Les relire. Tout. S'en asperger, se bourrer de ces mots à s'en faire éclater la panse, n'en jamais être rassasiée, continuer. Pour ne plus jamais oublier. Ce que j'étais. Malsain. Mauvais.
Et voilà.. La mémoire fait son boulot, ouvre les tiroirs dont elle a le code, libère les images, et c'est parti.. Un diaporama d'évènement passés. Un diaporama que je ne peux arrêter.. Que je ne veux arrêter ?
Engrenage malhonnête.
Me retrouver.. en 2004. Retrouver mes 19 ans perdus. Et pleurer mes certitudes passées.
Paraît qu'on refait pas le passé.. Comme tout le monde j'aimerai bien le revivre moi, mon putain de passé..
Et rien changer.
Choisir une chanson.. La lancer, et m'en prendre plein les oreilles. Le son à fond. Toujours. Ca n'vaut pas la peine sinon. Me faire éclater les tympans pour empêcher le reste de mon corps de partir en lambeaux.
La musique adoucit les moeurs. Mais pas l'esprit.
S'en prendre plein la gueule. Connaître cette phrase par coeur. En connaître la signification sur le bout des doigts. Humer son odeur et le voir arriver les yeux fermés.
Un mot de passe.. Un e-mail. La clé qui tourne. Et mon passé qui sort de sa boîte et m'éclate au visage. Un putain de passé. A la couleur noire, aux cicatrices rouges, à l'esprit torturé.
Changer de chanson. De plus en vite sur l'écran XXL de mon nouveau jouet.
6 pages, peut-être 8 pages de désespoir quotidien, chronique. Les relire. Tout. S'en asperger, se bourrer de ces mots à s'en faire éclater la panse, n'en jamais être rassasiée, continuer. Pour ne plus jamais oublier. Ce que j'étais. Malsain. Mauvais.
Et voilà.. La mémoire fait son boulot, ouvre les tiroirs dont elle a le code, libère les images, et c'est parti.. Un diaporama d'évènement passés. Un diaporama que je ne peux arrêter.. Que je ne veux arrêter ?
Engrenage malhonnête.
Me retrouver.. en 2004. Retrouver mes 19 ans perdus. Et pleurer mes certitudes passées.
Paraît qu'on refait pas le passé.. Comme tout le monde j'aimerai bien le revivre moi, mon putain de passé..
Et rien changer.
[ Liquido - Narcotic ]
Très jOlies cOuleurs.