Mardi 16 mai 2006 à 0:10

Comment comprendre tout ce qui m'entoure ?... Et si je commençais par me comprendre moi-même. Chose totalement absurde. Je ne me pige pas. J'ai envie de me prendre par les épaules, de me secouer...


J'ai envie d'être Manon dans Bubble Gum... Complétement camée du matin au soir, sans savoir trop je vis, dans un rêve qui ressemble plus à un cauchemar... Finalement je suis Manon de Bubble Gum. J'suis Bubble Gum. On me mâche et quand je n'ai plus de goût à donner, on me crache.


Crachez-moi. Vomissez-moi que je puisse mieux me vomir moi.



Lundi 15 mai 2006 à 23:45

Oº°‘¨  Smile... Tomorrow Will Be Worse. ¨‘°ºO


Toujours pas de nouvelles. Bon. Nous sommes Lundi, je l'ai rencontré Vendredi...


Allez putain, t'as plus 15 ans... C'est pas SI grave..


Si c'est grave. Il m'a charmée, séduite, conquise.


Pis j'suis en manque de tendresse.


Me raccrocher au premier sourire... Au premier type un peu gentil. C'est nul, ça sert à rien et je vais encore m'en prendre plein la gueule... En être consciente. Ne rien faire contre.


Allez !!! Appelle !




[ The Beatles - Help ]

Dimanche 14 mai 2006 à 1:28

°º¤ø,¸¸,ø¤º°`°º¤ø,¸ [


Don't Cry Because It's Over. Smile Because It Happened.


]°º¤ø,¸¸,ø¤º°`°º¤ø,¸



C'est ce que je devrais me dire..


Pourquoi, oh oui pourquoi je n'y arrive pas ? Pourquoi le passé m'est si doux que je reste enfermée dedans ?


Peut-être que demain je comprendrais... Peut-être que tout ça n'est qu'un mauvais rêve. Peut-être que demain tout sera comme avant.


Eclaire ma lanterne...


[ Stereophonics - Maybe Tomorrow ]

Samedi 13 mai 2006 à 20:09

Hier soir c'était vendredi soir. Ordre du jour : Boire, fumer et danser.


Et encore une fois je me retrouve bourrée, loin de chez moi, dans une ville que je connais à peine.


Lapin Vert, drôle de nom pour un bar.


Il est PLEIN. Et la musique qui y passe me soulage le coeur. Du rock. Que du rock. Il fait horriblement chaud. Mélange étrange de parfums et sueurs mélés qui flotte dans l'air. Presque palpable.


Filles, garçons, non. Jeunes femmes, jeunes hommes. Si près les uns des autres. Je pourrais presque faire une crise d'angoisse si l'alcool ne me rendait pas si joyeuse.


Et, un ange pose son regard sur moi. Je le connais. Je me rappelle avoir été folle de lui il y a quelques années. Il n'en a jamais rien su. Un signe de la main. Je m'approche. Il me présente à son meilleur ami, en me disant qu'il FAUT qu'il le fasse. Pourquoi ? Je ne le saurais pas. Ravie.


On parle, on rit. Il me propose de m'asseoir, je m'exécute. Coincée entre son ami et lui. Je me sens protégée, plus forte. Je ne réalise pas encore que je suis tout simplement prise au piège.


Le flot de paroles suit le flot de vodka. Je n'en ai jamais assez, il m'en faut encore, toujours plus. Et je fume clope sur clope. Deux seront consommées avec lui. Une clope à deux. Dose d'intimité.


Je le vanne. C'est ma manière à moi de lui montrer qu'il me plaît toujours. Même plus qu'avant.


Son regard a changé et je sais, je SAIS quelle sera la suite. Et je sais que je ne ferai rien pour empêcher cela.


Douce et chaude est sa langue, ses baisers sont fermes mais d'une tendresse qui me submerge. Je l'ai remercié d'être en cet instant d'un baiser.


Sentir ses doigts parcourirent mon dos, mes bras, s'attarder dans mon cou, mes épaules...


Frissonner quand ses lèvres se posaient sur ma peau, quand il me mordait doucement.


Tendre moment.


Je dois y aller. Lui donner mon numéro de téléphone. Une dernière étreinte. Partir...


Qu'il m'appelle ou pas je le remercie pour sa tendresse.


J'aimerais bien qu'il m'appelle.



[ Mano Negra - Pas Assez De Toi ]

Vendredi 12 mai 2006 à 13:38

Profite de ta liberté, un jour tu seras enchainé.


Mon auréole est trop occupée à se bourrer, se droguer, fumer. Elle n'est jamais au-dessus de moi. Je ne suis sentie nue et désemparée de constater que des cornes l'avaient remplacée. Ce prozac qui m'a anéantie me met en état de manque constant.


Je suis finie.


Mes ailes se déplument et mon âme se consume. Mon visage se fige dans un masque mortuaire des plus livide.


Ce masque de verre qui m'étouffe et personne pour le briser.


Il est trop tard pour que tu m'entendes, déjà 3 ans que j'ai découvert que tu n'étais qu'un pauvre gamin.


Laisse moi me lamenter...


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