Mardi 15 août 2006 à 10:58

On démontait les mecs avec une amie hier soir.. "Ils servent à rien", "On a pas besoin d'eux", "Tous des frustrés quile font payer un jour à une fille innocente".. Les filles innocentes c'étaient donc nous. Finalement je crois juste que c'était elle, l'innocente. J'ai pas mal de conneries à mon actif, pas que j'en sois fière. j'essaierais plutôt de le cacher.. De tâcher d'oublier cette période peu reluisante...
Je crois que tout a commencé quand ma mère cette conne, m'a traitée de salope, de marie-couche-toi-là, de traînée.. Par celle qui est votre modèle depuis tant d'années, vous avez tendance à le prendre mal. Très mal.
J'ai rien dit une fois de plus et j'ai fermé ma gueule, acceptant la critique... Sans jamais me dire que, oui, elle a raison, je ne suis qu'une salope. Je savais que c'était poussé... Tout ça pour avoir embrasser un mec que je ne connaissais pas, alors que mon mec m'avait larguée 1 semaine plus tôt, et que ma mère n'était pas au courant de cette rupture.. Connasse, t'as même pas su voir les signes..
Puis est venu le temps où elle m'a dit, faut être gentille avec les garçons... Ca veut dire quoi ça ? Me prostituer pour rester avec lui ?? Accepter tous ses bons vouloir ? Désolée "Maman", je ne suis pas comme toi..
Il m'a quitté, et tout ce qu'elle a trouvé à me dire c'est : Fallait être plus gentille... Deuxième coup au coeur. Merci de me soutenir, surtout que celle là de rupture a bien fait mal... J'avais 17 ans et demi...
Puis j'ai appris que ma "mère" faisait ce que je n'aurais jamais pensé..
Le téléphone qui sonne, je décroche, "ton père est là ?", je lui passe le téléphone.. On était en plein fou rire juste avant, et j'ai vu ses traits changer immédiatement.. Le combiné reposé, il m'explique.
En 10 secondes tout s'écroule, mes idéaux ne valent plus rien, l'image de l'amour que je m'étais construite se désintègre, ma "mère" cette pute, se tape un autre mec. 3 jours avant mes 18 ans. Joyeux Anniversaire...
Je ne lui parlais plus à son retour, juste les trucs essentiels, genre "viens manger", aucune chaleur, je me cassais de la baraque, je ne la supportais plus, et tous les soirs, je me demandais, comment, comment, mon père pouvait dormir à coté d'elle. Surtout depuis que je l'avais surprise en ville avec son amant, ce blaireau.. Elle n'en a jamais rien su...
A partir de ce jour, plus aucun respect, elle n'était déjà plus ma mère... Et, comble de tout, elle a osé... Elle a osé me traiter une dernière fois de salope... Pour une nuit passée chez mon copain, j'avais 18 ans, j'étais majeure.. Cette fois-là, j'en ai pris plein la gueule, mais moi je m'en foutais, moi je me taisais, pour pas divulguer mon secret, pour pas dire que je l'avais vu en ville avec son connard, tout ça pour pas faire souffrir mon père, présent, encore plus.

Puis elle est partie. Comme ça, un jour.. Tout bêtement.. En septembre, le 11.. à 13h, elle m'a juste dit "..." j'y vais, et j'ai juste répondu : Ok. Elle me le disait tous les jours, sur le même ton. Elle revenait toujours le soir. Mais pas cette fois. Quand je suis rentrée, elle n'étais pas là, le lendemain quand je me suis levée, elle n'était pas là non plus, ni le soir, ni le jour d'après.

Ca fera bientôt 4 ans. Je l'ai haï comme c'est pas permis de seulement penser à haïr sa mère. Je la hais toujours. Est-ce mal ? Non je pense pas non..

Alors voilà, est-ce que je me venge de ma mère ? Est-ce que je mets tout sur le dos des mecs, au point de les faire craquer ? J'crois même plus en l'amour, j'crois plus en rien.

Finalement, je suis aussi une innocente. La véritable coupable est cette folle dingue qui est aux yeux de la loi, ma mère.

Push the pedal now... Ne te retourne pas, plus... File...

[ Stereophonics - Pedalpusher ]

Dimanche 13 août 2006 à 22:43

Rescucitate in my sleep.

I wake to see you are never here.

L'espoir m'étouffe, m'empêche de dormir. Et dès que je sombre dans le sommeil, tu me harcèles...

Et si tu me harcelais aussi en dehors de mes rêves ?

[ Muse - Recess ]

Dimanche 13 août 2006 à 2:31

Un week-end de bousillé. Entre le bourrage de gueule du vendredi, j'étais l'incarnation du pathétisme... A remuer du cul sur cette pseudo scène, à allumer mais à vouloir que personne ne m'approche. Petite conne.
Et vodka après vodka je me faisais horreur. Tellement horreur que les larmes coulaient, j'ai dit que c'était la fatigue.
Putain tu me manques. Putain t'es ,  c'est inhumain de me laisser toute seule.. Oui je sais.. T'en as rien à foutre. Et moi j'ai plus rien à dire, juste subir.
Et là c'est dimanche, mais c'est tôt.. J'vais aller dormir et tu seras à moi le temps que Morphée daigne me retenir dans ses bras.. C'est long après. Après tu n'es pas. Après j'ai froid. J'ai eu froid toute la journée hier.. J'ai rien fait hier, j'ai attendu. Je sais pas trop quoi au juste.. Un signe, un truc, un espoir. Et rien. Tout est resté désespérement muet.
Tout, sauf ma tête qui hurlait, mon coeur qui se fissurait, moi qui divaguais. Je ne supporte plus le silence. Ta voix se fait trop forte sans bruit alentour.. Musique en fond, en permanence... Camoufler ta voix.. Ne pas y arriver. Ne pas pouvoir faire abstraction de ce merveilleux souvenir..  Laisser les heures s'écouler, le temps changer, ma vie se gaspiller...

S'habituer à souffrir. Ne plus rien tenter. Juste attendre.

Pour rien peut-être.

[ Noir Désir - Le Vent L'Emportera ]

Jeudi 10 août 2006 à 22:32

IF I PROMISE NOT TKILL YOU, CAN I HAVE A HUG ?

En arriver à vouloir le menacer.
Pire.. Mendier.

Pathétique.

Et supplier cette pute de pleine lune, n'a servi à rien.

Salope.



You brain needs some assistance... Le mien en l'occurence.

[ Richard Ashcroft - A Song For The Lovers ]

Jeudi 10 août 2006 à 20:01

Heureusement que l'élu de mon coeur ne soupçonne pas l'existence de ce blog. Il ne trouverait qu'une chose à me dire, et j'ai bien peur de savoir laquelle... "Tu es pathétique". Ouais c'est fort possible, mais je m'en fous.

Lui aussi s'en fout de ma gueule, ne se doute même pas que cet organe que je croyais sec, s'est remis à battre, juste pour me faire chier. Il faut que je le sorte de ma tête, mais j'ai tellement envie qu'il y reste, là, au creux de mes méninges, bien au chaud, là où je décide ce qu'il pourrait me dire, tous les gestes tendres et mots doux que je ne verrai pas se réaliser à mon encontre.

Heureusement que ce cher monsieur ne sait pas que je couche mes pensées sur la toile.. Sauf si l'envie lui prend de taper "haemogl0bin" sur Google mais j'en doute.. Il ne cherche même plus à me croiser, me parler, m'appeler. Mort ? Juste parti en vacances ? Bordel, mon amour t'es ? Et moi, dis moi où je suis moi.. En plein cauchemar ? Nan.. C'est trop mesquin, méchant, effrayant pour être seulement une illusion de mon imagination.

I fall down, hit the ground, make a heavy sound...

Putain mais tu es mon nouveau talon d'Achille et tu ne le sais pas !

Fous le camp de ma tête, ou restes-y mais sois là, présent, touche moi.

FUCK.

L'impression d'avoir 15 ans, de n'avoir pas grandi, d'avoir régressé même, de n'être que ça, un truc que je déteste.. Tout ce que je hais.. Et je me plains, je me plains et je me plains encore. J'arrive plus à arrêter, tout celà me semble injuste, inhumain. Ouais c'est inhumain d'aimer.

Je veux juste grandir...

Et vite si possible.

[ Urge Overkill - You'll Be A Woman Soon ]

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