Mardi 20 mai 2008 à 13:58

Somnambule. Je suis devenue somnambule.
Marchant sur un câble, lui même composé de plusieurs autres câbles.
Pouvant à tout moment tomber dans le vide.

Ca me ronge de l'intérieur, et c'est pas avec ce que je mange qu'elle va être rassasiée cette bête. Ma peur.
A défaut de bouffer les calories, c'est moi qu'elle attaque, croque, déchire.

J'ai juste PEUR.

Mon seul ennemi, le plus terrible. Plus aucun contrôle. Plus aucune prise. Juste... le vide. Et ce truc qui me repeint de noir.
Lui seul a le pinceau qui fait de ma vie un arc-en-ciel.
Lui seul a le pouvoir de tour recolorer en trempant son pinceau dans le pot, et qu'il dégouline d'un concentré de bonheur.

Lui, lui et que lui.
En ce moment passer pour une guimauve, me passe totalement au-dessus. Je dis les choses, ces choses, comme elles sont, là, bien planquées au fond de moi.

Je l'aime.
Fort.


[ Placebo - I Do ]

Mardi 20 mai 2008 à 5:36

J'ai pu dormir.
4 heures. Je peux en être contente.

J'ai juste peur. Peur de ce qu'il se passe, de ce qu'il va se passer.
Je suis perdue.
Je sais déjà que je ne vais pas manger. Que ça ne pourra pas passer. Pas tant que je n'ai pas un signe. Un signe de lui.
Prisonnière de cette terreur. Entourée, mais seule.

Un zombie. Voilà ce que je vais être. Faire des actes dont je n'ai pas vraiment conscience. Juste les accomplir machinalement. Ne pas me poser de questions parce que mon esprit sera focaliser ailleurs. Et dire que c'est bientôt les examens. Savoir déjà que dans cet état, je ne pourrai pas les réussir.

Besoin de lui. Pour être moi. Besoin de lui pour ne plus avoir peur, ne plus avoir cette boule à l'estomac. Besoin de lui, de ses bras. C'est mon soleil. Mon arc-en-ciel. Et cet espoir que la pluie cessera les jours d'orage. C'est ma montagne à moi, à coté de laquelle les autres ne sont que gros tas de cailloux secs. C'est mon garde-fou. Ma barrière, mon vin, mon pain. C'est ça. Tout ça. Et tellement plus encore.

Et moi je voulais affronter tous les obstacles de la vie avec lui. Je le veux toujours. Je sais qu'on vaut mieux que ça. Je sais que c'est possible. Comme 1+1=2. Formule mathématique. Logique

Le rencontrer a été... Merveilleux. Juste ça. Il m'a sauvé. M'a sauvé de toutes ces ombres noires qui me retenaient dans un passé très peu glorieux. Il me tient de son coté, le bon. Où règne la lumière. Et sans lui, je bascule, retrouve mes ombres, et me laisse emprisonner à nouveau.

J'ai mal. Mais surtout je suis paniquée, apeurée. Je ne suis plus maître de mes moyens. Et ça me terrorise.

Je l'aime. Je t'aime.
Avec toi je suis moi. Sans toi je ne suis rien, ou plus grand chose.

Vouloir encore entendre son rire.
Entendre ton rire qui lézarde les murs qui sait surtout guérir mes blessures.







[ Snow Patrol - Chasing Cars ]



Lundi 19 mai 2008 à 11:18

Comme ça fait mal.


[ Placebo - Without You I'M Nothing ]

Jeudi 15 mai 2008 à 22:24

Elles.
Celles qui assurent mon sourire les jours de cours, pluvieux, en général.
Celles qui sont, qui font n'importe quoi. Celles qui me font oublier ces putains de trajets, ces putains de gens qui tirent la tronche, ces putains de bus, cette putain de ville. Celles qui mettent de la lumière dans mes yeux et du baume au coeur. Juste 3 personnes. Un petit groupe, un clan. Une partie infime de l'humanité.

Juste 3 personnes. 3 chaises prises en classe. Et une grande place dans mon âme.
Une assurance bonheur les jours de mauvais temps.

Toute une histoire.
Et encore, y'en a plein d'autres.





[ Veruca Salt - Wake Up Dead ]

Samedi 10 mai 2008 à 12:34

Brian a raison.
On ne peut pas trouver le bouton qui stoppe le temps. On ne peut pas arrêter de grandir, vieillir. On ne peut pas, et je sais que toi tu ne le vois pas comme ça.

Pour toi ces 21 ans c'est juste un autre étape, un autre moment de ta vie, qui dans un an disparaîtra pour laisser place au chiffre 22. Une opportunité en plus de s'épanouir. Un moment sans grande importance finalement.

Le voir comme un moment dans une vie qui en est encore qu'au début. Le savoir, et s'en contenter. Faire preuve d'un calme surréaliste alors que la plupart des gens paniquent.

21 ans. Un bel âge. Mon âge lors de notre rencontre.
Ton âge à présent. Pour une année. Puis viendra la suite comme tu l'a toujours voulue. Une suite remplie d'amis, de rires, de souvenirs, de nous.  De tout ça.

C'est tout ce qui compte finalement. Se lever, et se dire qu'on a encore toute la vie devant soi.

21 ans. Un bel âge.
Avant le prochain.

Je t'aime.



[ Enya - Only Time ]



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