Mardi 12 février 2008 à 11:04

Oui, je suis restée.
Non que j'avais peur de cette peur qui secoue la plupart des gens, celle de rester seule, tu me connais, je suis fille unique, rester seule,  c'est pas un problème.

Oui je suis restée. Pourquoi ? Tu me l'as souvent posée cette question ce week-end, et je pouvais lire la peur sur ton visage. Je suis restée parce que je t'aime. Certes la raison peut sembler futile et ne pas peser lourd, mais elle pèse lourd, elle pèse le poids de mes mots, le poids de mon coeur et de mon âme.

Je suis restée parce que je ne me vois pas avancer sans toi. Parce que je sais, je SAIS que sans toi la route ne sera qu'un chemin défoncé et gris, parsemé de pièges et de ronces. Et je sais que finalement, j'avancerai pour mieux reculer. Si tu n'es pas à mes cotés. J'ai besoin de toi pour éviter les pièges et écarter les ronces qui m'écorchent le corps.

Je suis restée parce que la vision de ma déchéance sans toi me fait horreur, parce que c'est avec toi que je suis complète, c'est toi qui finis ce que je suis, qui met le point à la fin de la phrase qui me définit. Et que sans point, je resterai une suite de lettres sans but.

Je suis restée parce que l'idée même de ne plus voir ton sourire, de ne plus sentir ton odeur me désespère. Je suis restée parce que je sais que c'est beau nous deux, et que ma volonté de faire de nous deux quelque chose de merveilleux est la plus forte.

Oui je suis restée.

Parce que j'aime tes yeux, tes bras, ton rire, parce que j'aime passer ma main dans tes cheveux et que personne ne pourra me rendre aussi heureuse que tu l'as fait, que tu le fais, et que tu le feras encore.

Oui je suis restée.
Et je ne le regrette pas.

Je sais que tu m'aimes.

Suffit juste que tu saches que je t'aime, moi aussi.

[ Moby - Natural Blues ]

Lundi 11 février 2008 à 16:38

J-10.

Mardi 5 février 2008 à 22:30

Et voilà.. Carnaval c'est fini. 5 jours qui ont couru dans le temps.
Et ne restera que les confettis dans les rues.. Témoignages d'une fête, il n'y a pas si longtemps.. Ils vont s'incruster dans les maisons, les habits.. On les retrouvera encore dans quelques mois, comme une épine enfoncée sous la peau qu'on arrive pas à déloger.


On a jugé le bonhomme hiver, puis condamné et enfin brûlé. Des braises qui s'envolent dans la nuit noire. Quelques pétards encore, et mon regard qui se perd, qui se mèle à la fumée qui montent vers les étoiles.

Carnaval est fini, et bien avant sa fin se sont envolés mes rêves.

L'avoir attendue cette fin, l'avoir désirée, vouloir en finir, vouloir oublier. Ne pouvoir le faire alors que les attractions ne désemplissaient pas et que les cris résonnaient aux quatres coins de la ville.

Entendre encore le rythme des Guggenmusiks. Rythme infernal, incessant, ensorcelant. Lui que j'ai tant désiré, aimé, admiré. Vouloir juste le faire cesser, taire, stopper. En vain.

Carnaval c'est fini.

Et les étoiles pleurent.



[
Kylie Minogue - 2 Hearts ]


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