Vendredi 11 avril 2014 à 10:50

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Best friends.

Mardi 6 août 2013 à 15:46

Je l'ai fait dormir plus d'un an.

Pas le temps ? On a jamais le temps pour rien. Il suffit juste de se foutre un bon coup de pied au cul et essayer pour quelques instants de bloquer cette trotteuse qui ne s'arrête pas. Pas une question de temps.

Pas d'inspiration ? Peut-être.

J'arriverai pas à dire pourquoi plus rien n'est venu s'afficher ici. Pourtant, dans ma tête, les lettres s'alignaient pour former des mots, puis une phrase, puis un paragraphe etc...
Sans venir le déposer ici. Préférer l'enfermer dans les tiroirs de mon cerveau. Préférer de pas divulguer bien des choses.

Il est temps de s'y remettre.

Now.

Jeudi 29 mars 2012 à 15:43

25 mars 2012, 10:06, SMS de "La Mère"
"Je te demande encore pardon de t'avoir lâchement abandonnée, mais pourrait-il y avoir un faible espoir ?"

25 mars 2012, 17:18, SMS de "La Mère"
"Merci de me répondre même si tu considères que ta maman est morte pour toi."

25 mars 2012, 20:37 :
Mais tu te fous du monde ? Tu as gâché ma vie ! Mon manque de confiance en moi, je te le dois. Le peu de confiance que j'accorde aux autres ? Ta faute aussi. Mon parcours professionnel désastreux ? Encore toi la responsable. Mon permis fait si tard ? Toujours toi. Parce qu'on avait plus les sous, tu nous les as pris, tu te souviens ?  Et selon la loi, tu étais sensée subvenir à mes besoins jusqu'à mes 25 ans ! Mon cul oui ! J'ai reçu si peu comparé à ce que Papa a fait pour moi. Parce que lui, il est resté, on s'est serrés les coudes et la ceinture pour tenir. Il a été là pour moi, et maintenant il m'aide encore. Mais toi ? Toi non. Les mois où je me suis scarifiée, ça aussi je te le dois. Tout ce temps à me demander pourquoi tu étais partie, personne ne me le rendra. Le regard de ma famille quand je vais les voir ? Ca aussi, c'est encore ta faute, comme si j'étais le mouton noir, comme si je portais la misère du monde sur mes épaules. J'étais pas destinée à une vie aussi merdique, mais grâce à toi "Maman" c'est bon, je l'ai cette vie merdique. Je suis venue te voir y'a presque 2 ans, tu as joué ta fière, tu m'as balancé des trucs à la gueule qui m'ont fait mal, je pensais pas que tu pourrais encore me faire mal comme ça. Et si encore ça mettait en cause que moi. Mais tu as pensé aux autres ? A mon père qui croyait encore que tu reviendrais, pendant 2 ans, il l'a cru. Grand-mère qui pleure chaque fois qu'elle me voit, qui est complètement shootée du matin au soir.  Alors tes remords, c'est pas ça qui va me faire vivre. Je me démerde sans toi depuis bientôt dix ans. Tu regrettes ? C'est trop tard. Si t'avais fait les choses en ordre on en serait pas. Mais ça... C'était beaucoup trop te demander. 

25 mars 2012, 21:20, SMS de "La Mère"
"Touchée en plein coeur, donc."


Le silence, je l'ai gardé cette fois. A quoi bon lui dire que sa réponse était déplacée ? A quoi bon lui dire qu'elle est tellement fière, qu'elle fera tout pour avoir le dernier mot. A quoi bon toute cette dépense d'énergie, de temps, de larmes ? A quoi bon cette sensation de vide, d'estomac noué, de renvois acides de trop gros mensonges et trahisons du passé ?

A rien.
Strictement à rien.

Rideau.

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[Woodkid - Iron]





Jeudi 6 octobre 2011 à 8:43

"Destroy all the memories, they only bring us pain."

Il avait raison Matthew. Il aurait fallu que je les détruise dès le moment passé, l'instant envolé. Il aurait fallu que je ferme ma mémoire à triple tour pour que rien n'y reste. Il aurait fallu...

Bloquer les souvenirs, les enfouir vraiment vraiment loin, c'est pas si dur. Non, on peut toujours faire abstraction. Ce à quoi je ne m'attendais pas/plus, c'est de me prendre des bribes d'images à la gueule en parcourant le net. En cherchant sciemment ces chansons. Et aux premières notes. BAM. Bouffe ça. C'est bon hein ? Enfin ça dépend lesquels. Y'en a qui sont bien amers quand même, y'en a qui me collent des larmes aux coins des yeux. A tel point que j'ai juste envie de les gerber. Qu'ils sortent de ma tête, de mon corps, de mon espace vital. Que je ne les ressente plus, que plus un frisson ne parcourt mon échine en écoutant ces chansons. Sauf pour sa mélodie, sa beauté, sa faculté à me faire occulter tout le reste.

Mais le pire, c'est qu'au fond de moi, tout au fond, même si je sais qu'elles vont me faire mal, même si je sais que j'aurai envie de pleurer pendant les 3 min 30 que dure une chanson, je sais que je les écouterai, encore et encore et encore, jusqu'à m'en faire saigner les oreilles, percer les tympans.  Et tant pis si pendant ce laps de temps, quelques gouttes de liquide lacrymal se perd sur ma face.

Pleurer, ça fait mal à la tête.

Oui, mais pas autant qu'un poignard planté.

Dans mon dos.

[ Sinclair - A Kiss To A Fleur ]




Mercredi 25 mai 2011 à 15:12

On annonce la fin du monde partout. Les éléments se déchaînent. La nature reprend ses droits.

De manière brutale, elle nous rappelle qu'on est que dalle face à sa fureur. Qu'on a trop joué. Qu'on va perdre. Qu'on a déjà perdu. Qu'on a plus qu'à s'accrocher à ce qu'on peut. Et attendre. En silence si possible.

On annonce la fin du monde partout. 21 mai, 21 octobre, 21 décembre. Le 21 est-il un chiffre propice à la fin d'un monde ? J'aurais plutôt parié sur le 13.
On annonce la fin du monde partout. Et pourtant, après l'an 2000, et le 21 mai, il me semble qu'on est toujours là.

Je ne sais pas quoi croire. Je ne sais pas si je dois y croire. Ou ne pas y croire.

Et malgré ce que j'ai pu dire, à plein de monde, dans mon passé..

Je veux vivre. Encore un peu.

Et chevaucher l'orage. Toujours plus fière.

Et tomber.

[ The Doors - Riders On The Storm ]

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